Copyleft, le droit de copier, de diffuser et de transformer les oeuvres.
Tout à commencé avec les logiciels libres dont le plus connu est GNU/Linux. Tout s'est amplifié avec l'internet: de nouveaux comportements, de nouvelles façons de créer avec le numérique s'affirment. Un mot symbolise aujourd'hui la création qui se distingue du droit d'auteur classique, c'est "copyleft".
Le copyleft veut dire: liberté de copier, liberté de diffuser et liberté de transformer les logiciels. Ce n'est pas un "anti-copyright", ce n'est pas l'abandon des droits d'auteur.
L'art reprend ses droits à la Culture.
"La culture c'est la règle et l'art l'exception" dit Jean-Luc Godard. Avec le copyleft, l'art devient la règle et les règles de l'art se mesurent à ce qui fait aujourd'hui la loi dans la Culture: le marché. Pour mettre une création sous copyleft avec la Licence Art Libre.
Il suffit d'accompagner l'oeuvre de: |
La Free Software Foundation.
Créée en 1984 par Richard Stallman, la FSF est l'organisation qui est à l'origine du projet GNU, celui des logiciels libres utilisant la General Public Licence. Richard Stallman a été chercheur au laboratoire d'Intelligence Artificielle du MIT. C'est un des plus grands hackers de l'histoire de l'informatique. Programmeur exceptionnel il a créé quelques logiciels libres mais il est surtout devenu le porte-parole du logiciel libre. La General Public License. C'est l'outil juridique qui permet aux logiciels d'être libres. Ainsi commence le préambule de la GPL: "Les licences d'utilisation de la plupart des programmes sont définies pour limiter ou supprimer toute liberté à l'utilisateur. A l'inverse, la Licence Publique Générale est destinée à vous garantir la liberté de partager et de modifier les logiciels libres, et de s'assurer que ces logiciels sont effectivement accessibles à tout utilisateur".
Qu'est-ce que le copyleft? Sur le site du GNU: |
"Le gauche d'auteur est très adroit", un texte paru dans la revue "Papiers Libres, art contemporain", juillet 2001 |