L'épi
Mais !... Les Hommes ne prêtaient plus attention à sa prodigalité, ce que le Créateur leur offrait, les indifférait, ils étaient frivoles et n’aveint cure des bienfaits.
Un jour ! Un jour un jour... Une femme, comme n’importe qui, passe devant un champ de blé. Son enfant qui gambade près d'elle, tombe dans une flaque et salit son vêtement. Alors ! Alors alors... La mère saisit une pleine poignée d’épis et nettoie son vêtement avec !...
Ceux qui là, dans les parages, entendent ses paroles sont effrayés... Ils tombent à genoux et l'implorent : C’est ainsi qu’on peut voir, aujourd’hui encore, un épi avec quelques grains au sommet de sa tige.
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L’épi (Die Kornähre) Antoine Moreau, le vingt neuf mai deux mille quatre. D’après un conte de Grimm traduit par René Bories le vendredi vingt trois mai deux mille trois. Copyleft : cette oeuvre est libre, vous pouvez la redistribuer et/ou la modifier selon les termes de la Licence Art Libre. Vous trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site Copyleft Attitude http://www.artlibre.org ainsi que sur d'autres sites |